Dans le paysage complexe de l'immigration, l'émission d'une mesure d'expulsion peut constituer un revers décourageant. Toutefois, pour les personnes confrontées à cette situation au Canada, il existe des moyens de faire appel avec succès et de tracer la voie vers un avenir sûr. Cet article examine le processus d'annulation des mesures d'éloignement et met en lumière les options disponibles pour les personnes déterminées à rester dans le pays qu'elles considèrent désormais comme leur foyer.

Une mesure de renvoi est une directive légale émise par l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) exigeant qu'une personne quitte le pays. Il existe trois types de mesures de renvoi :

Ordre de départ : Cette ordonnance oblige une personne à quitter le Canada dans un délai déterminé. Aucune sanction financière ou légale n'est associée à cette ordonnance, mais le non-respect de cette dernière peut entraîner une interdiction de retour pour une période pouvant aller jusqu'à un an.

Ordre d'exclusion : Les personnes qui font l'objet d'une mesure d'exclusion doivent quitter le Canada et n'ont pas le droit d'y revenir pendant une période déterminée, généralement de deux à cinq ans. Pour revenir pendant cette période, il faut obtenir l'autorisation d'un agent d'immigration.

Ordre d'expulsion : La mesure d'expulsion, la plus grave des trois, impose le renvoi d'une personne ayant fait l'objet d'une condamnation pénale grave. Les personnes faisant l'objet d'une mesure d'expulsion peuvent se voir interdire de façon permanente de revenir au Canada.

Il existe plusieurs voies de recours pour les personnes souhaitant annuler ou contester un arrêté d'expulsion :

Recours devant la Section d'appel de l'immigration (SAI) : Selon le type de mesure d'éloignement, les personnes peuvent avoir le droit de faire appel auprès de l'IAD. Il s'agit de fournir des preuves et des arguments expliquant pourquoi la mesure devrait être annulée ou suspendue.

Évaluation des risques avant renvoi (ERAR) : Pour des raisons humanitaires, les personnes menacées d'expulsion peuvent demander un ERAR, qui évalue le risque qu'elles encourent si elles sont expulsées vers leur pays d'origine.

Demande de contrôle judiciaire : Si l'appel ou l'ERAR n'aboutit pas, les personnes peuvent demander à la Cour fédérale de procéder à un contrôle judiciaire. Il s'agit d'un examen juridique du processus décisionnel afin de s'assurer qu'il a été équitable et conforme à la loi.

Suspension temporaire de l'expulsion : Dans certains cas, les personnes peuvent demander un sursis temporaire à l'exécution de la mesure d'éloignement, ce qui leur permet de rester au Canada pendant l'examen de leur dossier.

Navigating the process of overturning a deportation order can be complex and demanding. Legal representation is often essential to ensure that all available appeals are explored and arguments are effectively presented. Time is of the essence as there are strict time limits for filing appeals and applications for review.

Bien qu'une mesure d'éloignement puisse être pénible, ce n'est pas nécessairement la fin de la route. Le système d'immigration canadien reconnaît les complexités et les incertitudes auxquelles sont confrontés les individus et prévoit des mécanismes de recours. En comprenant les options disponibles et en recherchant une assistance professionnelle, les personnes peuvent s'efforcer de s'assurer un avenir dans le pays qu'elles appellent leur foyer.

N'oubliez pas que le chemin à parcourir pour surmonter une mesure d'éloignement peut être semé d'embûches, mais avec de la détermination, des conseils juridiques et la mise en œuvre des recours disponibles, les personnes peuvent trouver la voie de la stabilité et d'un nouveau départ au Canada.

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